Posidippus, Epigrams, Pap. Mil. Vogl. VIII 309
Hippika
AB 71
Mon cheval de course, Fougueux, [fut vainqueur,]
et moi aussi, dans la même course pythique.
A deux reprises je fus proclamé vainqueur, moi Hippostratès, et mon cheval
remporta le prix avec moi, noble Thessalie.
Traduction par Yannick Durbec
AB 72
Regardez la ténacité du poulain, comme il respire
de tout son corps et comme ses flancs sont tendus,
de la même manière que lorsqu’il court à Némée : à Molycos il apporta l’ache,
après avoir remporté la victoire d’une extrême inclinaison de tête.
Traduction par Yannick Durbec
AB 73
Aussitôt, depuis la ligne de départ, à Olympie, je courus ainsi,
sans attendre les aiguillons ni les incitations,
un doux poids rapid[…] ; ils couronnèrent
avec une branche Trygaios [le fils de …]
Traduction par Yannick Durbec
AB 74
Lorsqu’à Delphes la pouliche engagée dans la course de quadriges
arriva, légère, à égalité avec un char thessalien,
et l’emporta d’un cheveu, alors ce fut une grande clameur parmi les auriges,
oh Phébus ! devant les juges de l’amphictyonie :
rapidement ils jetèrent leur baguette au sol, afin que par tirage au sort
les conducteurs remportassent la couronne de la victoire.
Mais la jument placée à droite dans l’attelage, inclinant la tête à terre,
sans être le moins du monde troublée, tira à elle une baguette,
la terrible femelle parmi les mâles ! Les myriades de spectateurs
crièrent, toutes d’une seule et même voix,
de lui assigner la grande couronne. Dans le vacarme,
Callicratès de Samos obtint le laurier,
et aux Dieux Adelphes, comme image manifeste de ces jeux,
il consacra ici un char et un cocher de bronze.
Traduction par Yannick Durbec
AB 75
[Remportant la victoire par notre char], nous quatre avons conquis-
nous des cavales- de Zeus Cocher,
oh habitants de Pisa ! une couronne olympique de plus,
[…] du Lacédémonien.
Traduction par Yannick Durbec
AB 76
Il se tend et court en tête, de la pointe de ses sabots, si bien que pour Etéarque
cet [illustre] cheval arabe remporte la victoire.
Après avoir gagné aux Ptolémaia, aux Jeux Isthmiques, et deux fois aux Jeux de [Némée,
il ne veut pas [négliger] les couronnes delphiques.
Traduction par Yannick Durbec
AB 77
Avec un [char] […] accompli , trois fois à Olympie j’ai remporté la victoire
[…] pas de maigres dépenses
[…] soins ( ?)
et si cela suffit pour la gloire, je n’ai nul autre besoin.
Traduction par Yannick Durbec
AB 78
Vous tous, poètes, célébrez ma gloire, s’il vous agrée parfois
de parler de faits connus, car ma gloire est ancienne :
avec son char, mon grand-père Ptolémée remporta la victoire,
conduisant son cheval sur la piste de Pisa,
ainsi que Bérénice, la mère de mon père. Avec son char, à son tour,
mon père, roi, fils de roi, s’empara de la victoire,
lui qui est l’homonyme de son père. De toutes les victoires en attelage s’empara
Arsinoé, trois victoires dans une seule compétition.
Maintenant, j’honore la race sainte de mon père et je suis appelée
« Eclat des femmes », moi la reine vierge.
Olympie a vu ces [triomphes] d’une seule maison,
et les fils des fils vainqueurs à la course de chars.
Chantez, Macédoniens, la couronne de votre reine,
Bérénice, dans la course de quadriges de chevaux adultes.
Traduction par Yannick Durbec
AB 79
La reine, encore vierge, avec son char, oui, Bérénice !
remporte toutes les couronnes, en une seule fois, pour les courses [attelées,
à tes jeux, Zeus Néméen. Par la vitesse de ses chevaux,
son char, lorsqu’il a tourné, a laissé derrière lui la masse des cochers.
[Semblables aux tisons enflammés], ses chevaux couraient sous les brides
et atteignirent les premiers les juges d’Argolide.
Traduction par Yannick Durbec
AB 80
[…] couronnes
[…] oh Zeus de Némée !
[…] cela pour l’enfant seule.
Traduction par Yannick Durbec
AB 81
[…] feuilles doriques d’ache
[…] une seule tête
[…] deux fois avec un char tiré par des chevaux adultes.
Traduction par Yannick Durbec
AB 82
[…], le [cheval] de Bérénice
[…] de l’hippodrome
la jeune macédonienne[…],
fut admirée par l’eau sacrée [de Pirène],
avec son père Ptolémée, car tu es l’unique souveraine
qui sur l’Isthme a tant de fois proclamé la victoire de ta maison.
Traduction par Yannick Durbec
AB 83
Ce cheval de course Thessalien, à l’Olympie, trois fois, par sa grande vitesse,
l’emporta, et fut dédié comme un mémorial sacré pour les Scopades.
Le premier et le seul : essayez de me réfuter : trois fois j’ai remporté la victoire,
[…] Alphée, en sont témoins les Iamides.
Traduction par Yannick Durbec
AB 84
Toi, tu fus [le premier] vainqueur aux Jeux Olympiques à baigner [ce] cheval [rapide
[dans] l’Alphée, Phylopidas de Thessalie :
[…ta] grande demeure fut par la suite couronnée
[…] les premières les plus divines Grâces.
Traduction par Yannick Durbec
AB 85
Ce cheval victorieux, remarquable par sa vitesse, moi, Amyntas,
je l’ai conduit de mes propres troupeaux
jusqu’à toi, Zeus de Pisa, et je n’ai pas privé de son antique
réputation, dûe à ses chevaux, ma patrie, la Thessalie.
Traduction par Yannick Durbec
AB 86
[…] courageux, il a couru ; en effet, il a remporté la victoire
quatre fois à Némée, ce cheval de course,
Fougueux de Messénie, et deux fois à Pytho la course du stade,
et dans les deux concours il m’a fait couronner, moi, Eubotas.
Traduction par Yannick Durbec
AB 87
Lorsque nous étions encore [les chevaux] de Bérénice de Macédoine,
oh habitants de Pisa ! nous lui avons apporté la couronne olympique,
qui détient la renommée très célébrée, et par laquelle, à Spartes,
nous avons éclipsé l’antique gloire de Cynisque.
Traduction par Yannick Durbec
AB 88
Nous seuls avons été les trois premiers rois à remporter à Olympie
la victoire dans les courses de char, mes parents et moi.
Je suis l’un deux, moi, l’homonyme de Ptolémée, le fils
de Bérénice, de la race des Eordes, et mes parents sont les deux autres.
A la grande renommée de mon père, j’ai adjoint la mienne, mais que ma mère,
une femme, ait remporté la victoire par son char, c’est une grande chose !
Traduction par Yannick Durbec
Iamatika
AB 95
Semblables à ce bronze dont les os sont parcourus d’un léger
Souffle et qui à grand-peine concentre sa vie dans son regard
Etaient ceux que guérit des maladies l’homme qui des morsures du serpent
Libyen connaît les remèdes
Médios d’Olynthe, le fils de Lampon, à qui son père
Transmit l’art de guérir tous les maux, l’art des Asclépiades.
Et à toi, Apollon pythien, comme signe de son art,
Il consacra un reste d’homme, ce squelette.
Traduction par Yannick Durbec
AB 96
Auprès de toi, Asclépios, Anticharès, avec une paire de béquilles,
Est venu, traînant le pas par les chemins.
Et après t’avoir offert des sacrifices, il se tint sur ses deux jambes
Et échappa à un alitement qui avait duré longtemps.
Traduction par Yannick Durbec
AB 97
En offrande pour sa guérison, Asclépios, le Céen
Sosès t’offre une coupe en argent ;
Et toi, sa souffrance qui durait depuis six ans, jointe à la maladie sacrée,
Oh divinité, tu l’effaças en une nuit et tu partis.
Traduction par Yannick Durbec
AB 98
Archytas qui avait gardé pendant six ans une pernicieuse pièce de bronze
Dans sa cuisse […] une blessure purulente
Péan, te […] sans douleur ( ?), car dans un songe
Il fut guéri [et échappa à] la longue souffrance.
Traduction par Yannick Durbec
AB 99
Le crétois Asclas qui était sourd et ne pouvait entendre
Ni le fracas des côtes ni celui des vents,
Soudain, après avoir prié Asclépios, s’en retourna chez lui
Capable d’entendre des paroles, même à travers un
Mur de briques.
Traduction par Yannick Durbec
AB 100
Alors que Zénon devait dormir du paisible sommeil
Et qu’il était aveugle depuis 25 étés,
Il recouvra la vue à 80 ans, mais après avoir regardé
Le soleil pendant 2 jours seulement, il vit le pénible Hadès.
Traduction par Yannick Durbec
AB 101
Un homme excellent, Asclépios, réclame une fortune modérée
– et tu as, si tu le veux, l’immense pouvoir de la conférer-
Et il demande la santé : deux remèdes. Ce qui, en effet,
Apparaît être la citadelle élevée des mœurs.
Traduction par Yannick Durbec
Lithika
AB 1
L’Indien Hydaspès
…
…
[…] la délicate Zèn[
Traduction par Yannick Durbec
AB 2
[…] repose une corne …
[…] par Cronios marchant (?) …
[…] verser du vin …
[…] de la profondeur Ind[
Traduction par Yannick Durbec
AB 3
Ce […] resplendissant, dans lequel une coupe (?)
[…], attire les éclats humides du regard1
[…] forme trilobée ( ?), et toi […]
au cours du banquet, maîtresse, […]
1. Ou bien : « les éclats humides du regard saisissent […] ».
Traduction par Yannick Durbec
AB 4
[…] la [pierre] gris-vert …
[…] de Darius doigt …
[…] comme la lune …
[…] avec la lampe, toute la nuit (?)
et la pierre perse montée sur or,
Mandanée la suspendit comme présent de son bras charmant.
Traduction par Yannick Durbec
AB 5
Timanthès grava ce Sapeiron éclatant comme un astre,
cette pierre perse semi-précieuse qui contient de l’or,
pour Démylos; mais, contre un tendre baiser
Nikaia de Cos aux cheveux de jais reçut ce présent amoureux.
Traduction par Yannick Durbec
AB 6
De cette pierre admirée par tous s’enorgueillit Héros ;
ce scintillant [béryl] porte une Iris gravée [par Cronios].
Cette pierre cubique fut [bien] montée sur le [collier] d’or
de Niconoée, et il vint en don, nouvelle grâce,
reposer sur son sein, doux éclat
de la poitrine de la jeune fille.
Traduction par Yannick Durbec
AB 7
Faisant rouler les pierres dorées arrachées aux montagnes arabes,
[un fleuve] impétueux emporte rapidement
la pierre dont la couleur [est semblable] au miel
et que la main de Cronios grava. [Cette pierre] montée sur or
pour la très douce Niconoée un collier […], sur son sein brille
avec la peau blanche l’éclat couleur de miel.
Traduction par Yannick Durbec
AB 8
Nul cou de femme, nul doigt ne porta ce sardion.
Elle fut adaptée à une chaîne en or la belle pierre
qui porte l’image de Darius- et sous lui s’étend un char
sur un empan de long- irradiant d’un lumière intérieure;
et elle écarte les rubis de l’Inde, lorsqu’on les compare,
par les éclats d’une lumière d’une égale intensité.
Sa circonférence est de trois empans et c’est aussi une merveille
qu’un nuage humide ne traverse pas […] cette large masse.
Traduction par Yannick Durbec
AB 9
[Tu as choisi] comme sceau, Polycratès,
la lyre d’un aède qui joue à [tes pieds]
[…] et ta main […]
un bien […].
Traduction par Yannick Durbec
AB 10
[…] cylindre
[…]
[…] d’un torrent
[…]
[…] d’un artisan
[…]
[…] à travers eux […] nabatéen
[…] le roi des Arabes qui combattent à cheval.
Traduction par Yannick Durbec
AB 11
Ce n’est pas une pierre aux multiples reflets d’argent, mais un coquillage
perse des rivages de la mer qui est enchâssé,
son nom est Margaritis. Il porte, gravé en creux,
la forme D’Aglaia
[…] masse […] de cire […]
qui conserve la gravure en creux.
Traduction par Yannick Durbec
AB 12
Son origine est la mer et c’est [un coquillage], [mais], lorsqu’il est monté
avec art, il est considéré [comme une pierre semi-précieuse]
[…] d’une émeraude
[…] ayant uni […] d’un vase1,
dans un […] d’or […] pour qu’il puisse porter
[…] simple une gravure […].
1. Ou plus simplement : « d’un creux ».
Traduction par Yannick Durbec
AB 13
C’est une pierre [trompeuse] : quand elle est humectée,
un éclat, merveille [de tromperie], parcourt toute sa masse.
Mais lorsque [la masse] est sèche, aussitôt [un lion] de Perse
[gravé] lance des éclairs se tendant contre le beau soleil.
Traduction par Yannick Durbec
AB 14
Le cheval Pégase fut bien gravé par l’artiste,
avec habileté et intelligence, dans le sombre jaspe :
Bellérophon s’abattit sur la plaine Aléienne des Ciliciens,
mais le poulain se dirigea vers le ciel azuréen.
Pour cette raison il grava dans cette pierre éthérée le cheval
dépourvu de cocher, les rênes encore tremblantes.
Traduction par Yannick Durbec
AB 15
Ce n’était pas un fleuve résonnant sur ses rives,
mais la tête d’un serpent à la belle barbe qui détenait autrefois
cette pierre constellée de blanc; et le char qu’elle porte incisé,
semblable à la trace d’un ongle, fut gravé par les yeux
de Lyceus. En effet, on voit le char qui est figuré,
mais sur la surface on ne peut déceler de saillie.
C’est pourquoi ce labeur suscite un grand étonnement : comment les pupilles
du sculpteur ne souffrirent-elles pas d’une telle attention ?
Traduction par Yannick Durbec
AB 16
Un torrent arabe fait rouler sur le rivage marin
le cristal gris qu’il arrache sans cesse aux montagnes,
en de nombreux blocs. C’est pourquoi, en hommes de peu d’esprit,
nous ne soumettons pas cette pierre au test de l’or.
Si, par son origine, elle était rare, son éclat
serait aussi estimé que le beau soleil.
Traduction par Yannick Durbec
AB 17
Examine donc la nature de cette pierre que l’Olympe Misien
a déterrée : elle est merveilleuse à deux titres.
D’un côté elle attire facilement le fer qui lui fait face,
comme le fait un aimant ; de l’autre elle le repousse,
provoquant un effet contraire -et c’est un prodige :
comment une seule et même pierre peut-elle imiter le lancer de deux (?)1?
1. La construction du dernier distique n’apparaît pas clairement et l’on adjoint, avec Austin et Bastianini, un point d’interrogation à notre traduction.
Traduction par Yannick Durbec
AB 18
Venez ici sur moi, les neufs, et couchez-vous […]
[…] en effet moi trois […]
avec l’enfant échanson […]
[…] je recevrai( ?) facilement une amphore de six mesures ;
regarde : l’une est de cinq pieds d’épaisseur, l’autre […]
la suivante longue de trois empans […]
plus grosse […] à quatre angles […] en longueur […]
et à l’une des six […] et à l’autre […].
Traduction par Yannick Durbec
AB 19
[Ne] calcule [pas] combien de vagues
[ont emporté], loin de la mer déchaînée, [cette] grosse [pierre].
Poséidon l’entraîna violemment dans un tourbillon et, [après l’avoir brisée],
d’une seule et forte vague il projeta la pierre
de […] plèthre et la poussa devant […],
cette pierre de plus mauvais augure que le seuil de Polyphème.
Polyphème, le chevrier malheureux en amour
qui nageait souvent avec Galatée, n’aurait pu la soulever ;
ce n’est pas le bloc de pierre d’Antée, mais ce prodigieux objet
de la mer de Caphérée est l’œuvre du trident.
Retiens, Poséidon, ta grande main et ne porte pas le lourd flot de la mer
contre la côte sans protection ;
puisque du fond de la mer tu as soulevé une pierre de 24 coudées,
tu dévasterais facilement dans la mer une île toute entière.
Traduction par Yannick Durbec
AB 20
Comme autrefois tu frappas la haute Hélikée d’une seule vague
et que tu l’emportas toute entière avec ses escarpements vers les sables,
comme tu te serais levé contre Eleusis, ouragan aux cent bras,
si Déméter n’avait pas embrassé ta main,
maintenant, seigneur Géraistios, protège des secousses la terre
des Ptolémées, les côtes et les îles.
Traduction par Yannick Durbec
Nauagika
AB 89 (XIV 3-6)
Ce cénotaphe réclame la tête de Lysiclès
à chaudes larmes et il blâme les dieux pour toutes les souffrances endurées
par la première voix de l’Académie, mais lui, probablement déjà
les rivages et le flot gris […]
Traduction par Yannick Durbec
AB 90 (XIV 7-10)
[…] fit périr Archénax […]
alors qu’il nageait dans [la mer] Egée [vers ?] Skyros
et qu’il voyait la terre d’un côté et de l’autre ; mais en mer
un double stade est plus long que de vastes plaines.
Traduction par Yannick Durbec
AB 91 (XIV 11-14)
Réfléchis quatre fois et, si un jour tu navigues,
ne sois pas pressé de franchir l’Euxin,
quand tu verras ce cénotaphe de Doros que, loin de Parios,
probablement, retiennent sans raison des dunes de la mer.
Traduction par Yannick Durbec
AB 92 (XIV 15-18)
Avec le navire en perdition périt tout l’équipage
mais, à la nage, […] fuite
car un dieu […] le […]
qui nageait […]
Traduction par Yannick Durbec
AB 93 (XIV 19-24)
Le bon Pythermos, quelque soit le lieu où, terre noire,
tu le traînes – car il est mort sous le froid Capricorne –
ensevelis-le légèrement; mais, si c’est toi, père de la mer, qui le caches
dépose-le intact sur le rivage nu
dans la vaste baie de Cumes, et son cadavre, comme il convient,
rends-le, maître de la mer, à sa terre paternelle.
Traduction par Yannick Durbec
AB 94 (XIV 25-28)
Moi qui suis mort dans un naufrage, me pleura et m’ensevelit
diligemment Léophantos, bien que lui-même fût pressé
comme l’est quelqu’un qui fait chemin en terre étrangère; mais en retour
pour remercier grandement Léophantos je suis trop petit.
Traduction par Yannick Durbe
Tropoi
AB 102 (XV 24-27)
Pourquoi t’es-tu arrêté ici, près de moi ? Pourquoi ne m’as-tu pas laissé dormir,
me demandant qui je suis, d’où je viens et de quel pays ?
Ecarte-toi de ma tombe, je suis Ménoitos, fils de Phylarque,
de Crète, un homme avare en paroles, comme qui est étranger.
Traduction par Yannick Durbec
AB 103 (XV 28-31)
Sans même me demander, comme il est de coutume, de quelle terre
je suis, ni d’où je viens, ni quels sont mes parents, tu passes.
Mais [… je repose] paisiblement : je suis le fils
d’Alcée, Sosès de Cos, […] de toi.
Traduction par Yannick Durbec
AB 104 (XV 32-35)
Sois assez bon pour t’arrêter, […] mesuré, je ne te réclame pas quelque chose d’excessif,
pour que tu saches […] d’Erétrie.
Mais si tu t’éloignes un peu, apprends aussi, mon ami, que je fus
un disciple de Ménédème, un homme, Zeus le père, [d’une parfaite] sagesse.
Traduction par Yannick Durbec
AB 105 (XV 36-38-XVI 1)
Saluez [cet homme] : sous cette stèle le vieillard
repose, à qui manquèrent cinq ans pour être centenaire,
l’homme d’Adramyttion, fils de Timanthès, d’Adramyttion,
Bienheureux Battos […]
Traduction par Yannick Durbec
AB 106 (XVI 2-5)
Dites le […]
salut, Hégèsa […]
dont en effet cela ( ?)[…]
lettres […]
Traduction par Yannick Durbec
AB 107 (XVI 6-9)
Je repose sur […]
ni […]
étranger auprès ( ?) […]
accueilles […]
Traduction par Yannick Durbec
AB 108 (XVI 10-13)
C’est bien lorsque voir […]
[…]
du mort […]
adieu, excellent […]
Traduction par Yannick Durbec
AB 109 (XVI 14-17)
Comment […]
silence […]
[…]
froid […]
Traduction par Yannick Durbec